Voilà... c’est fini...

Publié le par Men's family

Eh ben voilà, toutes les belles choses ont une fin !

Aujourd’hui se termine ce beau voyage à Bali.
4h10 d’escale à Singapour, j’en profite pour me remémorer toutes les belles choses vécues. Toutes les rencontres, tous les sourires, les poignées de main, les Terima Kasih, sama sama, apa kabar, baïk baïk, bagus, selamat pagi, Siam, soré, malam... tous les parfums, tous les paysages, toutes les offrandes qui jonchent les sols, en hommage aux ancêtres et aux Dieux. Tout est sujet à offrande, il y en a même dans certaines voitures et sur certains scooters, en l'honneur de Brahama, Dieux des objets animés de métal.

Bali est vraiment une belle île.
Je ne parle pas seulement de paysage. Il y a des paysages magnifique, certes, et toutes les photos qu’on puisse faire ne reflétera jamais la réalité, mais Bali ce n’est pas seulement des paysages.

Nous l’avons parcouru du sud au centre, de l’est à l’ouest en passant par le nord, nous avons traversé tant de villages tous plus pauvres les uns que les autres. Il y a des petits bouis bouis sur des trottoirs entiers, comme s’ils se réveillaient le matin et décidaient de vendre ce qu’ils avaient (pas), comme une brocante.

Bali est si petit, avec beaucoup d’habitants, qu’on ne sait jamais où commence la ville et où elle se termine. De temps en temps, dans les très grandes villes (🤔) il y a un « selemat datang » (bienvenue) et à la fin « selamat Jalan terima kasih » (à bientôt merci) qui nous dit que la ville est passée mais juste après tu as encore des maisons pendant des kilomètres, sans jamais voir le bout.

Bien sûr, nous avons fait plus attention aux détails lorsque nous avons traversé Bali en scooters.
J’ai vu la misère côtoyée l’opulence. Vous emballez pas quand je dis opulence hein ! L’opulence à Bali c’est quand tu as des fenêtres et une porte. Il y a sûrement quelque chose au dessus de leur tête, en tout cas d’extérieur il n’y a pas toujours un toit. De temps en temps il y a même des maisons effondrées, comme si un tremblement de terre avait eu lieu.
La plupart des maisons sont des murs, des trous de fenêtres mais sans forcément de fenêtres, juste des voilages, beaucoup de maisons sont encore en parpaing apparent car pas de moyens d’améliorer et de faire un enduit.... alors quand tu habites Bali, que tu as une maison avec une porte, des fenêtres qui ferment, un toit, et qu’en plus ton entrée est carrelée alors là tu es le roi du pétrole. À côté d’eux, en France, même le plus pauvre qui a un chez lui est riche !
Mais eux ils s’en contente, et ils sourient et te font des coucous lorsque tu passes devant chez eux. J’ai eu plus d’une fois les larmes aux yeux en traversant ces villages.
Nous n’avons fait que des jolies rencontres, des visages que je garde dans ma mémoire. Des locaux qui sont si contents que tu te sois arrêté chez eux, parfois perdu dans la pampa.
Notre premier chauffeur de taxi qui je pense n’avait jamais chargé autant de monde et autant de bagages, les propriétaires du 1er restaurant où nous sommes allés qui ce soir là ont fermés plus tard pour que nous puissions dîner, nos hôtes d’Uluwatu, Dédé le chauffeur de Grab qui nous a amené d’uluwatu à sanur puis est venu nous rechercher pour nous amener à Ubud en s’arrêtant en route pour nous faire visiter et déjeuner, tous les restaurateurs qui nous ont accueilli, les chanteurs qui ont chanté pour nous (et j’ai crié... Aline, pour qu’elle revienne...), tous les autres chauffeurs de taxi et de grab (sauf le dernier qui nous a arnaqué) tous nos hôtes qui se sont pliés en 4 pour qu’on ai des scooters, et des taxis et tout ce qu’on avait besoin, le gérant du Rising Star d’Amed, si proche de ses clients, qui s’assure chaque minute que vous ne manquiez de rien, les restaurateurs comme ces petits gars du warung Amphibia de Sanur qui nous ont régalé de leurs poissons grillés, comme ces gentils gens du warung Harmoni perdu à Padangbaï, dont la dame nous avait pris dans ces bras pour nous dire au revoir tant elle était contente qu’on soit venu (2 fois), Eddy le vendeur de bracelet à Sanur...

Je vous souhaite à tous, de pouvoir faire ce joli voyage. Restez 3 semaines minimum, essayez 4 si vous pouvez. Je vous ment pas, à un moment la nourriture indonésienne c’est too much, mais vous avez de quoi manger autre chose, des burgers même si vous voulez, des enchiladas, des spaghettis... tout ce que vous voulez. Il y en a pour tous les goûts mais si vous aimez les arômes, les épices les saveurs alors la nourriture indonésienne ravira vos papilles.

Bali vit du tourisme. Ils ont besoin de nous, de vous pour (sur)vivre... les petits euros que vous utilisez pour vous faire plaisir les comblent de joie.
J’emporte tous ces visages tous ces sourires avec moi.

Il nous reste encore plus de 12h d’avion, je vais en profiter pour rêver, et caresser l’espoir de revenir un jour ❤️

Voilà... c’est fini...
Voilà... c’est fini...
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